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a) Comment les reconnaît-on?

 

Pour répondre à cette interrogation, nous nous sommes rendus à la Ferme aux Etoiles (dans le Gers) il nous a été présenté une multitude de roches différentes. Parmi celles-ci, nous avons choisi deux échantillons :

Echantillon A
Echantillon B

Puis, nous nous sommes posés diverses questions auxquelles nous avons essayé de répondre au fil du temps et de nos rencontres avec des spécialistes. L'une de nos premières interrogations a été : nos deux modèles sont-ils des météorites ? Comment peut-on les différencier d'une roche terrestre ?

 

Ces roches, très particulières, sont reconnaissables à partir de ces quelques critères essentiels :

 

  • Tout d'abord, la croûte de fusion est un premier signe. Elle est due aux échauffements de la roche par frictions lors de la traversée de l'atmosphère qui provoquent la fonte de sa surface.

 

Notre échantillon B est recouvert par endroit d'une pellicule noire alors que l'échantillon A n'en possède pas.

 

  • ensuite, la très grande majorité des météorites sont magnétiques. Elles contiennent du fer pouvant aller de quelques pour-cents à la presque totalité de la météorite (sur Terre, le fer n'existe pratiquement pas à l'état « originel »).

 

 

L'échantillon A est magnétique,

l'échantillon B l'est beaucoup moins

  • en raison de sa richesse en fer, une météorite est plus dense qu'une roche terrestre.

    Pour le vérifier, nous avons effectué une expérience sur nos deux échantillons A et B.

     

Une roche terrestre a pour densité moyenne : 2,7g/cm3,, une météorite a pour densité moyenne : 3,3g/cm3 et une météorite ferreuse : 8g/cm3

 

Matériel utilisé

 

- une balance

- un saladier

- un bol d'eau rempli à ras bord

- l'échantillon

1- Peser l'échantillon

pour trouver sa masse en grammes : m1= 683g

2- Faire la tare du saladier

puis y placer un bol d'eau rempli à ras bord

3- Immerger l'échantillon dans

le bol d'eau. L'eau qui déborde est récupérée dans le saladier

4- Retirer délicatement

l'échantillon de l'eau puis le bol.

La masse de l'eau ayant

débordé s'affiche sur la balance. m2= 99g

 

L'eau ayant une masse volumique de 1g/cm3, m2 exprimée en grammes correspond aussi au volume de l'échantillon en cm3. La masse volumique ρ ou la densité de l'échantillon correspond au résultat du quotient m1/m2.

Donc ρéchantillon = m1/m2 avec ρéchantillon en g/cm3, m1 et m2 en grammes

ρéchantillon = 683/99 = 6,90 g/cm3

Nous avons effectué les mêmes opérations avec un autre échantillon : m1 = 378g et m2 =95g

ρéchantillon = 378/95 = 3,98 g/cm3

Nos résultats contiennent une marge d'incertitude notamment sur les mesures puisque de l'eau a pu rester sur l'échantillon et sur le bol lors de leurs retraits.

 

Malgré tout, nous pouvons déduire que nos deux échantillons sont des météorites. Le premier est une météorite ferreuse et l'échantillon B est une météorite contenant très peu de fer dont on ne connaît pas encore le type.

 

  • et enfin, on peut observer sur la plupart des météorites ferreuses des empreintes ressemblant à des traces de doigts : ce sont des regmaglyptes. Ces aspérités sont creusées lorsque la météorite, entrant dans l'atmosphère, subit un frottement très important générant une intense chaleur qui fait partiellement fondre ses parties les moins denses.

 

 

L'échantillon A en possède, car nous y retrouvons des empreintes

semblables.

L'échantillon B n'en possède pas ; cela confirme qu'il s'agit d'une

météorite « pierreuse »

 

regmaglypte

Pour conclure, il apparaît que nos deux échantillons sont des météorites et l'échantillon A est ferreux.

Mais, proviennent-elles d'un corps différencié ou bien d'un corps n'ayant pas subi de modifications géologiques ?

 

 

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