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Tous les corps appartenant à cette catégorie ont conservé leur constitution primitive ; elles proviennent de corps qui n'ont pas subi de différenciation. Elles sont donc des témoins des premiers moments du système solaire et leur analyses nous renseignent sur la composition chimique de la nébuleuse solaire (voir la partie III).

Les météorites non-différenciées s'appellent également des chondrites. Les principaux minéraux qui composent les chondres (nom venant du grec signifiant petits grains) sont l'olivine et le pyroxène ou pour certaines du métal. Les chondres sont des petites billes qui mesurent entre 0,1 et 1mm. On trouve également des composants plus rares : les CAIs (Calcium, Aluminiun-rich Inclusions) qui sont des inclusions de couleur blanche. Les chondres et les CAIs sont « cimentés » dans une matrice qui est un matériau composé de grains extrêmement petits.

 

c) Quelles sont les météorites non différenciées?

 

Si le mécanisme de la formation des chondres reste encore inexpliqué, la majorité des scientifiques pense qu'ils se sont formés à la suite de la fonte et du refroidissement rapide et parfois incomplet de petits minéraux qui formaient le nuage de poussières primaires (la nébuleuse).

Ce groupe de météorites se subdivise en trois parties :

 

- les chondrites ordinaires représentent environ 85% des chutes totales. Elles ne contiennent pas de carbone ni d' inclusions réfractaires mais elles sont plus riches en métal que les autres (elles sont annotées H pour High : teneur en métal importante, L pour Low : faible et LL pour Low Low : très faible) ;.

- les chondrites carbonées représentent environ 14% des chutes totales. Elles sont riches en carbone et pour certaines riches en eau (sous forme d'argile) ;

- et les chondrites à enstatite représentent 1% des chutes totales. Elles contiennent beaucoup de minéraux inexistants sur Terre car elles ont connu des conditions de formation très particulières.

Les chondrites représentent environ 92 % des chutes observées soit approximativement 30 000 météorites par an, d'un total de 52 tonnes (selon la Météoritical Society (Juillet 2005)).

 

Nous avons regardé au microscope notre échantillon B et avons constaté la présence de chondres mais pas d'inclusions réfractaires.

Par conséquent, l'échantillon B semble être une chondrite ordinaire L mais nous n'avons pas pu, par manque de matériel, faire une étude approfondie des matériaux qui la composent pour en être totalement sûr.

 

Pour conclure :

 

Notre échantillon A est une météorite différenciée de type météorite de fer et notre échantillon B est une chondrite ordinaire. Maintenant, nous aimerions connaître leur âge et le rôle qu'elles auraient pu jouer dans l'histoire du système solaire. Pour cela, nous décidons de poursuivre nos recherches et de prendre contact avec Mme Ghylaine Quitté, cosmochimiste, à l'Observatoire Midi-Pyrénées.

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